Un Président, ça court tout le temps. Le nôtre ne fait pas exception à la règle et quand il ne court pas après les honneurs, il court pour entretenir sa silhouette ou se détendre (?!?). Mais à trop vouloir courir, il en oublie l'essentiel : souffler un peu.
Ce qui m'intéresse dans cette histoire, c'est le traitement médiatique de l'affaire, l'objectif affiché de faire monter la mayo, d'en rajouter une grosse louche pour distiller une once de suspense, du genre : "Y aura p'têt une complication, tu sais, comme dans Urgences... Il va p'têt y laisser sa peau et là, pan ! les autres, ils en profiteront, les vautours !" Oui, parce que sitôt l'hospitalisation annoncée les politiques du camp adverse lui souhaitaient un prompt rétablissement. Tu parles ! On y croit dur comme fer !
Non, honnêtement, il faudrait arrêter de faire d'un épisode mineur dans la vie d'un Président, qui est avant tout un être humain comme les autres,(enfin, à quelques grosses exceptions près, presque !) un événement majeur qui bousculerait nos convictions et assombrirait notre si bel avenir.
"Le roi est mort, vive le roi !" qu'on disait, dans le temps ; Sarko n'est pas mort, bah... vive pas Sarko, alors !!!